The Hustler\'s rhymes

The Hustler\'s rhymes

Frère de sens

Noyé, réductible solitaire,

Dans le lac de sinistres adversaires,

Ces manquements mangeant ta molle chair

Pour te soustraire  à la terre mère,

 

Tu entends des rires surgir des livres

Qui à coup sûr de l'aléa délivrent;

Tu ressens la caresse de la quiètude

Sous ces cieux scintillants de certitudes.

 

La pensée muscle l'esprit

Qui fortifie la chair

De ceux éloignant leur vie

Des bonheurs éphémères.

 

Le temps s'étend dans le désespoir

Mais se reprend quand la joie se fait voir,

Nous poussant dans les bras froids de l'éternel sommeil,

Renonçant aux divines promesses et leurs merveilles.

 

Tu n'es plus seul dans la mine de souffre

Où la souffrance dérobe les souffles;

Je suis là, frère d'essence,

Ventant la mort comme Le Néant en transe.



18/08/2007
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