Frère de sens
Noyé, réductible solitaire,
Dans le lac de sinistres adversaires,
Ces manquements mangeant ta molle chair
Pour te soustraire à la terre mère,
Tu entends des rires surgir des livres
Qui à coup sûr de l'aléa délivrent;
Tu ressens la caresse de la quiètude
Sous ces cieux scintillants de certitudes.
La pensée muscle l'esprit
Qui fortifie la chair
De ceux éloignant leur vie
Des bonheurs éphémères.
Le temps s'étend dans le désespoir
Mais se reprend quand la joie se fait voir,
Nous poussant dans les bras froids de l'éternel sommeil,
Renonçant aux divines promesses et leurs merveilles.
Tu n'es plus seul dans la mine de souffre
Où la souffrance dérobe les souffles;
Je suis là, frère d'essence,
Ventant la mort comme Le Néant en transe.
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