LETTRE A YANIS
Le savais-tu ,fils,
Que les couloirs de la justice
Sont tapissés d'ingratitudes
Et s'achèvent dans d'incroyables solitudes?
Naturellement du Bien et du Mal, l'homme vit.
Pour qu'il nage dans le fleuve de biens, il prie.
Car sans son Dieu, il n'est rien
Et vers lui le malheur vient.
Ris, si mes paroles t'amusent
Au vu des échecs qui fusent;
Mais sache que Sa principale ruse
Est de laisser croire que faire le Bien plus que le Mal épuise.
Et ce sera épuisant, je t'assure,
De devenir un jour une âme pure.
Seulement, au bain dans le Livre Saint, les liens
Séduisants de l'outre-tombe s'évaporeront pour ton Bien.
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